A Bénin Check Info, la déconstruction se fait en cinq étapes à savoir :
Le repérage
La vérification
La rédaction
La validation
La viralisation

Comment faisons-nous le repérage ?

Nous ne travaillons que sur les sujets dont nous avons connaissance. A cet effet, Bénin Check Info a instauré une pratique de veille qui permet le repérage des sujets à traiter. Les sujets à vérifier proviennent non seulement de l’équipe de la rédaction, mais aussi du public qui nous les soumet.
 Le repérage se fait sur les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Twitter…), les médias (Site d’info, radio, télé, presse papier). Nous parcourons les réseaux sociaux et les médias pour détecter les informations douteuses (exagérées ou délibérément modérées…), à polémique, trompeuses.
 Le repérage se fait par des alertes. Il s’agit des sujets soumis à Benin check info par un tier (les lecteurs) qui veut en avoir le cœur net.

Comment faisons-nous le choix des sujets ?

Bien entendu que sur une multitude de sujets qui arrivent au même moment, il faut procéder par ordre de priorité. Cela appelle de nous un choix. Ce choix de sujet s’opère suivant des critères bien définis.
 La viralité. Ce critère nous amène à nous intéresser à un sujet suscitant beaucoup d’engagements (commentaires, partages, likes, reprises) chez les internautes ou les médias en ligne. Il faut évidemment s’assurer que ce qui est largement partagé est vrai.
 La dangerosité. Lorsqu’un sujet porte sur des faits sensibles comme la sécurité, la santé, la cohésion sociale, le genre, les violences ou de tout autre domaine avec un effet de nuisance généralisée, il devient prioritaire. On va par exemple prioriser une annonce d’attaque terroriste à une déclaration démagogique.
 La proximité. Comme il s’entend, c’est un critère qui donne du privilège aux sujets sur des considérations géographiques en lien avec nos lecteurs immédiats que sont les Béninois. De même nature, les sujets portant sur le Bénin, son voisinage et l’Afrique sont prioritaires sur les sujets d’autres espaces géographiques.
 L’utilité. Par le critère d’utilité, nous entendons le caractère utile d’une information. Un sujet d’intérêt général (économie, électricité, eau, gouvernance….) l’emporte devant un sujet divertissant. On ne s’occupera pas de vérifier si une star à cumuler telle quantité de richesse ou pas alors qu’on parle d’une éventuelle hausse d’impôts au Bénin ou pendant qu’on a un sujet de remède miracle.

La vérification

Cette étape est d’importance capitale. On met à contribution tous les moyens pour apporter avec clarté la preuve de tout ce qui est dit.
 On remonte à la source de la publication ou de la déclaration
 On souligne les affirmations à vérifier une par une
 On fait le recoupement ou le croisement des sources parallèles fournissant des éléments fiables et incontestables
 On authentifie les documents reçus
 On fait recours aux outils en ligne (Open source) pour les recherches inversées d’image et d’analyse du niveau d’erreurs ELA( Google images, Yandex, Tineye, reversepix, Invid, Fotoforensics…)

La rédaction

L’article de déconstruction s’articule en trois points.
 Présentation du sujet (buzz)
 Rappel du contexte
 Confrontation des faits avec les éléments de vérification
 Verdict ou conclusion

La validation et la publication

L’article de vérification produit est soumis à l’appréciation d’un comité de validation composer d’au moins trois membres dont le rédacteur en chef et deux journalistes fact-checkers. Ils apprécient la validité de l’article dans le fond comme dans la forme. Une fois, validé, l’article est publié sur le site de Bénin check info.

La Viralisation

L’article de déconstruction est relayé dans les groupes de discussion sur les réseaux sociaux. Cette étape permet la diffusion auprès d’un large public du contenu de vérification en vue d’atténuer l’impact des infox. (Facebook, Twitter, Whatsapp, Tik-Tok, etc.)

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