En réaction à un faux communiqué attribué à l’ambassade du Bénin à Paris, le ministère béninois des affaires étrangères a démenti, dimanche 30 juin 2024, la rumeur faisant état d’une suspension d’entrée sur le territoire béninois et de délivrance de visa aux expatriés français.

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Bakari Olushegun, ministre des étrangères du Bénin 

 

Attention ! Le Bénin n’a pas suspendu l’entrée sur son territoire et la délivrance de visa aux expatriés français. Le ministère béninois des affaires étrangères a apporté, dimanche 30 juin 2024 sur X (ex-Twitter),  un démenti formel à la suite à la diffusion d'un communiqué attribué à l’ambassade du Bénin à Paris.

 

‘’Le ministère des affaires étrangères du Bénin dément formellement la prétendue note d'information signée de l'Ambassadeur du Bénin à Paris, et qui suspendrait temporairement l'entrée du territoire béninois ainsi que la délivrance de visa aux expatriés français. Il s'agit d'une pure invention de personnes malintentionnées, une « fake news’’, a réagi la diplomatie béninoise. 

 

Le faux document consulté par Badona renseigne que dès le 1er juillet 2024, l'entrée des expatriés français est temporairement suspendue. ‘’Aucun visa ne sera délivré, et l'entrée sera refusée aux ressortissants français, même en possession de visas valides, les expatriés français au Bénin doivent contacter l’ambassade de France à Cotonou pour assistance’’, mentionne le communiqué suspect  portant une signature présumée de l'ambassadeur Eusèbe Agbangla. 

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Le faux communiqué

Le ministère des affaires étrangères affirme se réserver ‘’le droit, en lien avec les autorités compétentes, d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs d'une telle information’’. Il rappelle que les canaux officiels de la diplomatie béninoise demeurent les relais autorisés pour toute communication du ministère.

 

La diffusion de fausses nouvelles ou Fake News est punie par la loi portant code de l’information et de la communication en République du Bénin. L’auteur de publication de fausses nouvelles est passible de peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et/ou d’une amende de 500 000 francs à 2 000 000 de francs CFA.

 

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